La consommation énergétique des objets connectés ⚡

12 mai 2021

Montres, réfrigérateurs, aspirateurs... Les objets du quotidien sont désormais connectés et offrent de nouvelles possibilités d’utilisations qui nous facilitent bien la vie.

Oubliez la liste de course, votre frigo vous alerte !

Oubliez le ménage, lancez votre aspirateur depuis votre bureau !

Encore quelques années et un simple bonjour à la machine déterminera notre état de fatigue et donc l’intensité du café !

Et que dire de la domotique pour les différents systèmes de gestion à l’intérieur de la maison : volets, températures, aération, taux d’humidité ...

La croissance de l’IoT (Internet of Things) a augmenté le confort de vie des utilisateurs, et ce en quelques années seulement. Ces progrès technologiques ont évolué de façon fulgurante et les objets connectés occupent aujourd’hui une place prépondérante dans notre société. En 2020, plus de 10 milliards d’objets connectés ont été vendus. D’ici 20 ans, ce sont des centaines de milliards d’objets connectés qui seraient en circulation (rapport de la CIA sur l’avenir du monde).

Mais la question se pose alors : qu’en est-il de leur consommation d’énergie ? De part leur nature, ces objets sont en permanence allumés et connectés afin de transmettre des données.

Nous vivons à une époque où les mesures pour le développement durable doivent être mise en place, et l’objectif est de réduire considérablement notre consommation énergétique.

Pour cela, il faut comprendre la consommation des objets connectés et les prochains défis de l’ingénierie technologique vont être de trouver des mesures viables et écologiques.

Un besoin énergétique en continu

La problématique de l’IoT, et donc de la connectique vient des composants embarqués : beaucoup plus puissants et performants, ils ont aussi drastiquement perdu en autonomie. Or la plupart de ces objets fonctionnent sur batterie ! Le choix de la batterie et son intégration sont donc cruciaux.

Prenez par exemple le téléphone Nokia 3310. A l’époque, il était capable de tenir plusieurs jours sans nécessiter une recharge de sa batterie. Les derniers smartphones sortis ne peuvent tenir que sur une journée, et encore, nous avons toujours notre chargeur sur nous dans le doute !

Mais la fonctionnalité qui draine le plus d’énergie, c’est la connectivité. En effet, les objets connectés ont besoin d’être constamment en réseau pour pouvoir utiliser leur plein potentiel, et cela même si vous ne les utilisez pas. Quand on sait qu’en moyenne une télévision en veille consomme 80kWh/an, ou 60kWh/an pour une box, on comprend que ces objets sont énergivores.

Des alternatives sont envisageables. En effet, certains objets n’ont pas besoin de fournir un flux de données constant, les limiter apparait comme une solution. Programmer des mises à jour régulièrement est une possibilité pour limiter la consommation d’énergie. De même, il devrait être possible de réduire la quantité de données transmises, réduisant ainsi le temps de d’envoi. L’objectif serait d’avoir une recherche de qualité plutôt que de quantité. Le consommateur a également un rôle à jouer dans cette démarche de réduction de la consommation d’énergie. Multiprises, télévision, box…ces appareils n’ont pas besoin d’être branchés la nuit, alors pourquoi ne pas les éteindre ou les mettre en « OFF » ?

Une innovation à suivre : le Bluetooth Smart !

Les deux aspects qui le différencient du Bluetooth classique : le faible coût et la consommation infime d’énergie.

Pas de puissance de calcul, le débit est faible et le protocole simple. Résultats, une simplicité dans son utilisation et une meilleure intégration dans les systèmes. Et l’aspect qui nous intéresse le plus, sa faible consommation qui permet de maximiser la durée de vie des batteries.

  • A lire également : AIoT : la puissance combinée de l’IA et de l’IoT

Et les objets connectés qui réduisent la consommation ?

Tous les objets connectés ne participent pas à un gaspillage énergétique. Bon nombre d’objets ont été conçus afin de réduire sa consommation énergétique, tout en maintenant votre confort de vie. C’est le cas par exemple des thermostats connectés. Quand on sait que le chauffage représente presque 60% de la facture d’un foyer, il est appréciable de pouvoir réduire facilement cette dernière. Le thermostat connecté va vous permettre de gérer facilement la température de votre intérieur d’un simple clic sur votre smartphone. Ils peuvent également capter les températures extérieures pour adapter celle de l’intérieur, et ceci sans intervention humaine.

La transition énergétique est en bonne voie avec de plus en plus de foyers équipés. Pas étonnant après tout : les foyers font des économies d’argent, tout en réduisant leur consommation. En moyenne, un foyer économise 30% de leurs revenus en investissant dans la domotique. L’intégration vers ces solutions est en bonne voie !

Bien entendu, ces objets consomment comme tout objet connecté, mais les points positifs surpassent les désavantages.

La transition énergétique est un véritable challenge, autant pour les consommateurs que les entreprises, et les objets connectés peuvent apparaitre comme une solution durable.

Néanmoins, ils sont énergivores, et la problématique à venir va être de trouver des solutions ou alternatives pour réduire cette consommation. Certaines entreprises misent sur des objets innovants qui sont alimentés par l’énergie solaire grâce à des panneaux voltaïques, même s’ils sont encore assez rares, nous encourageons le développement de ces alternatives. C’est un objectif ambitieux et prometteur pour le futur de l’IoT.

Intéressés pour travailler dans l’électronique ? Retrouvez nos jobs.

L'auteur Thibaut Kowalski

Senior Talent Engineer | Expert Électronique

Thibaut Kowalski
Postuler à l'annonce Postuler à toutes les annonces Ingénieur système linux orienté web
Remplissez le formulaire
C'est tout bon

On vous recontacte au plus vite !
En attendant, vous pouvez toujours consulter nos autres jobs !

rotate screen

Retourner votre tablette pour une meilleure navigation